L'HISTOIRE DE UBER

Le succes de Uber
Selon la légende urbaine, Uber a été fondé en France, à Paris, lorsque Travis Kalanick quittait une conférence et ne trouvait pas de taxi (il neigeait ce jour-là et aucune voiture n’était disponible).
Cette situation a maintenant aggravé un mécontentement de longue date à l’égard des taxis.
Et l’idée d’Uber, une application pour smartphone qui met en relation les clients avec des chauffeurs privés, serait née.
Il est également possible de lire qu’Uber a été inventé par Garrett Camp, co-fondateur de l’entreprise, lors de la conférence LeWeb à Paris en 2008.
Alors que Travis Kalanick se vantait de son succès commercial, les deux amis souhaitaient un service qui leur permettrait pour réserver une voiture en appuyant simplement sur un bouton.
Un business model basé sur l'économie du partage
Travis et Garrett avaient d’abord envisagé un modèle d’entreprise « traditionnel », mais faute de fonds (ils n’avaient pas les moyens financiers d’investir dans une flotte de voitures), les deux associés ont dû pivoter.
Et c’est ce qui les a conduits à ce business model « disruptif » (anglicisé comme “révolutionnaire”), dans lequel l’application sert juste d’intermédiaire, prenant une commission de 20% sur chaque course.
Uber, par exemple, emploie 2 000 personnes et emploie des « milliers » de chauffeurs pour une entreprise qui génère 1 milliard de dollars de revenus.
En conséquence, il peut être en mesure d’offrir aux clients des prix compétitifs (Uber annonce un tarif 25 % plus bas que les taxis de San Francisco).


Travis Kalanick est un entrepreneur qui comprime le processus de démarrage d'une entreprise.
Avec près de 40 ans à son actif, il n’est pas étranger aux situations tendues. En 1998, il lance Scour, un service de partage de fichiers peer-to-peer qu’il est contraint de fermer suite aux attaques de l’industrie du divertissement aux États-Unis pour atteinte aux droits d’auteur.
Serial entrepreneur, il a fondé Red Swoosh en 2001, basé sur un concept similaire à Scour, vendu depuis 19 millions de dollars.
Travis Kalanick ne reçoit pas beaucoup d’attention ; le fondateur est connu pour avoir une image sulfureuse d’un homme difficile à vivre, au même titre que misogyne.
Il va sans dire qu’il ne mâche pas ses mots lorsqu’il déclare qu’il « déteste le socialisme et la réglementation » et qu’il considère l’entrepreneuriat comme une « dévastation créative ». Sans loi ni précédent, l’homme réunit l’offre et l’acceptation.
Après Uber ?
Travis Kalanick, ingénieur et mathématicien, voit plus loin qu’Uber. Pour diversifier son activité, il a déjà lancé une série de services basés sur le même principe.
Il envisage également d’étendre le transport de groupe (en voiture) à des tarifs ultra-compétitifs.
Travis et son équipe travaillent sur une compréhension pré-sensorielle de vos désirs alors que nous entrons dans l’ère de l’informatique omniprésente.
Il ne sera plus nécessaire de cliquer pour qu’un véhicule vous trouve ; au lieu de cela, il suffira d’y réfléchir très sérieusement.
